“La MCB vue comme un catalyseur en Afrique ”

La conquête du continent africain par la MCB s’accélère avec la toute première présence permanente de la banque en Afrique de l’Ouest depuis l’ouverture, le 2 mai dernier, du bureau de représentation de la MCB au Nigeria. Selon le responsable du bureau, Abiodun Azeez, cette arrivée est accueillie favorablement dans le secteur financier et le secteur des affaires au Nigeria. Il intervenait dans un récent épisode du podcast MCB Talk à l’occasion de l’ouverture du bureau de Lagos.

La MCB, ajoute-t-il, est vue comme un catalyseur et non comme un concurrent. « Notre accès à la liquidité, au marché des changes, nos taux compétitifs et notre capacité à soutenir les banques ici, de même que leurs clients, sont autant de facteurs qui nous différencient », a-t-il poursuivi. La banque mauricienne, explique-t-il, joue un rôle extrêmement positif au Nigeria, en finançant entre autres les entreprises indigènes qui souhaitent acquérir les parts de marchés issus du désinvestissement des sociétés pétrolières internationales.

Il ajoute que l’ouverture d’un bureau vient confirmer la notion que la présence de la MCB s’inscrit dans le long terme. « Même le régulateur est content de notre présence », a-t-il dit. Le modèle de la MCB pour son expansion en Afrique, notamment celui de marchés niches, de même que sa notation Investment Grade, fait que la MCB, perçue comme une banque africaine, est aussi respectée pour sa force de frappe, explique Abiodun Azeez. Il confirme ainsi la bonne réputation de la MCB en dehors du territoire mauricien où la banque fait dorénavant une grande partie de son chiffre d’affaires. Cette perception s’étend au Moyen-Orient où « la MCB est perçue comme étant la banque la plus sure en Afrique », dit-il, fort de son expérience au bureau de la MCB à Dubaï avant d’atterrir à Lagos.